L’important, c’est sans doute d’avoir le sentiment, profond, au fond de soi, que c’est ce que l’on recherche. À partir de là, donner l’impulsion.
Mais quoi qu’il en soit, il n’y a pas trop d’engagement. Rien n’empêche, si la vie en camion ne convient pas, d’arrêter et de revenir à une vie plus sédentaire.
Parmi les nombreuses personnes que j’ai vu partir au fil des ans, beaucoup ont embrassé la vie nomade sans date limite, se laissant les possibles ouverts. Une majorité d’entre elles est redevenue sédentaire au bout de quelques mois ou de quelques années, mais toujours dans des contextes et environnements différents de leur point de départ. Les rencontres et expériences leur ont permis de trouver un pied-à-terre auprès de collectifs qui leur correspondaient ou dans des environnements qui leur plaisent. Et, sauf s’ils avaient besoin de liquidité, elles ont généralement gardé leur compagnon de route bardé de tôle pour poursuivre leurs navigations au gré des moments de libertés.
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